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Ouverture :
originalité, ouverture d’esprit, curiosité, excitabilité...
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Dans cette unité, vous serez appelé à vous interroger sur les différentes causes qui génèrent des conflits en milieu de soins et dans le cadre du processus de supervision afin de les reconnaître et de pouvoir agir sur celles-ci.
Les conflits entre les professionnels, les superviseurs et leurs stagiaires sont fréquents dans les milieux de soins, car plusieurs causes sont présentes et peuvent être source de conflits multiples. En outre, le rôle du superviseur devient une tâche de plus en plus complexe rendant les conflits omniprésents.
Le fait de s’interroger sur les causes d’un conflit est une étape importante pour créer dans le milieu une culture qui encourage le respect et la collégialité. Ces mêmes causes peuvent aussi être source d’escalade du conflit. Il devient alors crucial d’agir sur les causes pour éviter que le conflit ne s’intensifie.
Pourtant, le fait de prendre le temps de discerner le plus grand nombre de facteurs en cause dans un conflit est un aspect souvent négligé. C’est donc la responsabilité de tous de réfléchir à ces éléments déclencheurs de conflits afin de prendre part activement à la gestion de ces conflits.
info_outline Consignes :
Pensez de nouveau au conflit que vous avez décrit dans l’unité 1.
Vous avez sans doute été en mesure de discerner certaines causes à l’origine de ce conflit.
Lorsqu’on parle de causes de conflits au travail, elles se décèlent par :
Dans la prochaine section, vous trouverez une énumération de différents types de causes qui peuvent engendrer un conflit. Vous pourrez ensuite analyser de nouveau votre situation conflictuelle pour repérer au besoin d’autres causes qui auraient pu vous échapper au premier regard.
Il est intéressant de noter que les causes de conflits les plus fréquentes diffèrent en fonction des professions. Néanmoins, nous verrons trois différents types de causes souvent cités par les auteurs. Il importe toutefois de retenir que les causes de conflits sont souvent multiples et se situent rarement à l’intérieur d’une seule catégorie.
Nos traits de personnalité et nos valeurs sont des exemples de caractéristiques qui varient peu tout au long de notre vie. Il importe donc de mieux comprendre comment elles peuvent être des précurseurs de conflits et de reconnaître comment elles influencent le dénouement du conflit.
Plusieurs sources individuelles de conflits sont évoquées dans les écrits. Un conflit mal résolu par le passé peut par exemple influencer la façon dont vous aborderez la prochaine situation conflictuelle. De nombreux facteurs personnels entraînant le conflit sont aussi désignés comme stresseurs importants dans les milieux de travail et augmentent le risque de juger les autres de façon plus négative.
Nommez certaines de vos caractéristiques personnelles qui peuvent avoir un effet contributeur aux conflits.
Vous pourrez comparer vos réponses en prenant connaissance dans les prochaines sections des causes personnelles les plus souvent présentes dans les milieux professionnels. Ces connaissances vous aideront à comprendre comment les différentes causes agissent comme déclencheurs et catalyseurs de conflits.
info_outline Consigne : cliquez sur chacune des bulles de pensée pour afficher les différences de personnalité qui peuvent avoir un effet contributeur aux conflits ou à sa résolution.
Les traits de personnalité sont l’un des précurseurs de conflits les plus importants, car ils conduisent à nous comporter, à interagir et à communiquer avec autrui de façon différente de l’autre et par conséquent, à percevoir et à gérer les situations sous une autre perspective. Ainsi, un superviseur pourrait posséder des traits de personnalité diminuant le risque de développer des conflits ou favorisant leur résolution rapide.
Il arrive souvent que nos collègues et nos stagiaires ne partagent pas les mêmes idées que nous ou n’aient pas les mêmes façons de faire les tâches liées au travail. L’un prend plus du temps à se préparer, l’autre ne planifie pas les tâches, le suivant est affirmatif... Ces différences liées aux traits de personnalité jouent un rôle important dans la qualité de la relation et peuvent, par conséquent, déclencher des conflits. Ces différences entraîneront aussi une vision différente pour décider des moyens à prendre pour gérer le conflit.
Les sections suivantes aideront à vérifier si vous vous connaissez bien. Le prochain test vous permettra notamment d’évaluer votre personnalité et de connaître ensuite le lien entre le type de personnalité et le risque de conflits.
Le test Big Five permet de cerner vos traits de personnalité dominants selon cinq grandes dimensions reconnues par les lettres OCEAN, tout en considérant que votre personnalité peut inclure des caractéristiques se trouvant sous chacune de ces lettres. Voyons comment les traits de personnalité des différentes dimensions cernées par ce test peuvent avoir une influence sur les conflits.
info_outline Consigne : cliquez sur chacune des lettres pour voir quelques caractéristiques de chaque personnalité.
originalité, ouverture d’esprit, curiosité, excitabilité...
contrôle, compétence, organisation, minutie, autodiscipline...
enthousiasme, énergie, chaleureux, sociabilité, positivité...
altruisme, affection, confiance, franchise, respect...
nervosité, impulsivité, irritabilité, gêne...
Pour mieux déterminer votre personnalité, vous pouvez aussi effectuer le test Big Five en vous inscrivant à l’atelier « Cheminer vers le mieux-être : contrer l’épuisement professionnel par la résilience » et en vous rendant à l’unité 4.1 .
Voici maintenant un bref aperçu des liens qui existent entre ces types de personnalité et les conflits.
info_outline Consigne : cliquez sur chaque lettre et lisez ce bref aperçu.
Quand on parle de traits de personnalité, on peut aussi se coller à la théorie de la personnalité de types A et B qui a été développée par Meyer Friedman et Ray Rosenman dans les années 1950. L’individu peut se trouver de part et d’autre du continuum selon les traits qui dominent.
info_outline Consigne : cliquez sur type A et B pour comparer ces traits de personnalité.
Ses caractéristiques sont les suivantes :
Ses caractéristiques sont les suivantes :
Vous vous reconnaissez dans la personnalité A ou B?
Les gens ayant une personnalité de type A vivent plus souvent des relations conflictuelles, car ils écoutent moins les points de vue des autres, prennent de la place et sont plutôt axés sur le rendement.
Comme les personnalités de type B remettent parfois leurs tâches à demain, aiment prendre le temps de réfléchir et sont plutôt calmes, il est facile de voir comment ces caractéristiques étant presque opposées peuvent engendrer des tensions dans le fonctionnement au travail.
En lisant ces deux théories pour classer les personnalités, vous avez peut-être appris à reconnaître certains traits de votre personnalité que vous n’aviez pas ressortis au début de cette unité.
Comme la personnalité est une source individuelle de conflits très importante, il est pertinent de reconnaître et de comprendre comment vos traits de personnalité et ceux de votre stagiaire peuvent influencer une situation conflictuelle dans le contexte de la supervision.
Pour mieux comprendre le rôle de la perception dans la dynamique du conflit, commençons par une activité.
info_outline Consignes :
Dans cette vidéo, la superviseure fait des suppositions fondées sur l'interprétation des comportements qu'elle observe à travers ses perceptions, sans connaître les motifs véritables de ceux-ci. À travers ses perceptions, elle a développé la conviction que son stagiaire était en colère contre elle.
La superviseure est maintenant persuadée que son stagiaire parle contre elle. Cette conviction va rendre plus difficile la gestion de la situation conflictuelle déjà présente.
La situation démontrée dans la vidéo s’illustre bien par le schéma suivant.
info_outline Consigne : cliquez sur les symboles pour mieux comprendre le rôle de la perception dans un conflit.
Perceptions : Les perceptions qu'ont les gens des faits et du contenu des messages véhiculés sont souvent des éléments déclencheurs et ou contributeurs à une situation de conflit.
Interprétations : Les personnes peuvent porter des jugements biaisés, fondés sur de mauvaises interprétations des comportements observés.
Suppositions/convictions : Ces perceptions, selon le contexte, peuvent devenir des suppositions qui se transforment à leur tour en convictions. Cette dynamique cyclique alimente la durée du conflit de même que l'intensité émotionnelle de l'expérience (amplitude).
Cette disparité dans la façon d’interpréter la situation est souvent provoquée par des différences générationnelles. Évidemment, bien d’autres facteurs tels que notre niveau de fatigue et de stress, nos valeurs, notre personnalité, notre vision du monde et nos expériences passées auront une influence sur cette dynamique cyclique de conflit.
En supervision, le désir d'avoir raison ou le fait de croire que notre façon de voir la situation est la meilleure sont des attitudes qui amplifient le cycle et freinent la résolution de la situation conflictuelle. Bien souvent, les individus concernés présentent leurs interprétations comme si c’était des faits. Il est important de départager les faits des perceptions. En gestion de conflits, les parties doivent revenir sur les faits et non sur l’interprétation qu’elles donnent à ces faits.
En supervision, il est fréquent que les deux parties perçoivent différemment une situation, mais en comprenant bien ce processus cyclique, il devient évident qu’il est essentiel de clarifier les perceptions avec le stagiaire pour désamorcer un conflit.
Comme les valeurs influencent de façon importante notre perception face à une situation, il est pertinent d’aborder cet aspect. Lorsqu'une autre personne agit de façon à remettre en question nos croyances fondamentales, un conflit peut survenir.
Nos valeurs sont profondément ancrées en nous. En effet, notre façon d’agir est directement liée à nos valeurs. De nature très personnelle elles sont, par conséquent, susceptibles de causer ou d’aggraver le conflit. Étant liées à l’individu lui-même, les valeurs sont considérées comme des causes plus profondes et les conflits en découlant sont plus difficiles à gérer.
D’ailleurs, les conflits éclatent souvent quand on ignore les valeurs et les intérêts des autres. Un individu peut aussi vivre un conflit interne (intrapersonnel) qui se manifeste quand ce dernier perçoit que la situation n’est pas en cohérence avec ses valeurs.
La prise de conscience et la clarification de nos propres valeurs permettent de réagir moins promptement à une situation, car on comprend mieux nos sentiments et réactions.
info_outline Consignes :
Note : Vos réponses ne sont pas sauvegardées.
Dans cette BD, le superviseur a possiblement des valeurs de travail qui diffèrent de celles du stagiaire. Il semble accorder beaucoup d’importance aux détails, à la minutie. La stagiaire quant à elle priorise le nombre de patients à voir et préfère ne pas s’arrêter aux détails. Le superviseur peut percevoir dans cette façon de faire un manque de motivation.
Ils ont donc une vision différente sur la façon d’effectuer le travail et cela peut mener à des perceptions erronées de la situation.
Des échanges dès le début du stage sur les attentes et les valeurs de chacun auraient pu réduire le risque qu’un tel conflit éclate.
Voici une autre activité qui a pour but de vous faire prendre conscience de l'importance que vous accordez à certaines valeurs.
info_outline Consignes :
Situation qui vous a frustré de façon intense et rapide et qui vous a mis en colère.
Situation qui vous a frustré un peu.
Situation qui vous a beaucoup plu.
Valider les messages, les interprétations et discuter de vos valeurs avec le stagiaire permet donc de comprendre les déclencheurs de conflits et d’agir sur ceux-ci.
L’intelligence émotionnelle (IE) joue un rôle important quant au stress vécu au travail et à l’émergence de conflits.
Vous conviendrez sans doute que votre capacité à gérer vos émotions influence l’escalade d’un conflit. En fait, cet aspect représente une infime partie de votre intelligence émotionnelle (IE).
L’intelligence émotionnelle est un concept plus large qui aborde vos habiletés à :
Prendre conscience de vos propres émotions : plus facile que de reconnaître les émotions chez l’autre. Il importe de s’interroger sur nos sentiments : Suis-je en colère, triste, frustré? Il est de plus nécessaire de se questionner quant aux répercussions de ceux-ci sur les autres, sur votre façon de communiquer avec autrui (exprimer vos émotions) et sur le dénouement de la situation. Cette réflexion permet ensuite de mieux contrôler vos émotions.
Percevoir les émotions de vos stagiaires : il faut être attentif à leur langage corporel, leur expression faciale, leur ton de voix, etc.
Cette information permet de guider ensuite votre pensée et vos actions dans une situation conflictuelle.
Références
Les écrits démontrent qu’il est possible de développer son intelligence émotionnelle en s’outillant et que ceci aide à prévenir ou à désamorcer plus efficacement les conflits. Le niveau d’IE influence d’ailleurs le choix des stratégies de résolution de conflits.
Pour apprendre à développer votre intelligence émotionnelle ou celle de votre stagiaire, vous pouvez l’aider à :
Après avoir vu les différentes causes individuelles qui peuvent être source de conflits, tentons de comprendre maintenant les causes interpersonnelles. Celles-ci concernent les facteurs qui engendrent des conflits en raison d’une vision différente qui crée un bris dans la relation entre des individus. Dans les établissements de santé, elles sont souvent en lien avec les tâches concernant les approches de soins.
L'aspect interrelationnel contribue fortement au développement du conflit. Plusieurs variantes de cet aspect influencent l’évolution des conflits. En voici quelques exemples :
Références
Voyons dans les sections qui suivent les éléments clés de la relation qui sont les plus souvent cités dans les écrits comme les plus susceptibles de mener à des conflits.
L'ambiguïté favorise le conflit!
Les rôles mal définis sont la source de nombreux conflits interpersonnels.
Cet aspect est encore plus prononcé dans les milieux de soins qui pratiquent l’approche interprofessionnelle quand les attentes ne sont pas clairement définies à ce sujet.
En supervision, les rôles de chacun doivent être clairs (sans ambiguïté) pour éviter les conflits entre les étudiants.
De façon générale, les attentes, si elles ne sont pas transmises ou ne sont pas claires, vont être source de conflits.
Il est possible aussi que des conflits surgissent si les attentes :
En supervision, on note aussi que le manque de connaissances du stagiaire, la durée et la fréquence de l’encadrement (trop ou pas assez), le manque de reconnaissance (manque de rétroaction sur les interventions réussies) et le favoritisme sont autant de causes qui peuvent s’ajouter et faire perdurer le conflit.
Il est pertinent de noter que les facteurs contribuant aux conflits perçus par les stagiaires diffèrent de ceux qu’évoquent les superviseurs.
Le conflit en soi se décrit souvent comme une lutte de pouvoir entre deux parties et se manifeste par un déséquilibre à ce niveau. D’ailleurs 58 % des conflits interprofessionnels impliquent des gens de hiérarchie différente.
En effet, plusieurs auteurs s’entendent pour dire que la hiérarchie est souvent source de conflits. Cet aspect est souvent accentué dans les hôpitaux. Ainsi, en milieu hospitalier, la taille des équipes et le fait que les employés sont appelés à travailler sur trois quarts de travail, rend la tâche plus complexe. Les milieux dans lesquels on retrouve plusieurs paliers hiérarchiques entraînent une communication déficiente, propice au conflit. Il semble que les personnes en autorité suivent souvent leur propre plan et consultent moins les employés, ce qui contribue à créer un climat malsain.
Parfois, la relation hiérarchique engendre également :
Référence
En supervision, le superviseur détient l’autorité et une différence de pouvoir est donc présente dans la relation superviseur-stagiaire. Cette dualité rend donc la relation plus tendue et à risque de conflit.
Sultana (2017) indique à ce sujet que cette différence de pouvoir entraîne effectivement des conflits, car le stagiaire a fréquemment des craintes à s’exprimer en toute liberté. Il hésite à être en désaccord avec son superviseur et ne communique pas ses préoccupations.
Chaque génération a sa propre vision du monde, ses valeurs, ses idées. Cela donne lieu à des vues divergentes qui peuvent avoir des répercussions positives ou négatives sur les relations entre les individus et l’incidence des conflits. De plus, ces différences mènent souvent à entretenir des préjugés et surtout à des interprétations différentes d’une situation, qui à leur tour suscitent des émotions. Ce phénomène est très présent dans la relation superviseur-stagiaire.
Selon la génération dont vous faites partie, pensez à un jeune stagiaire que vous avez supervisé ou pensez à un superviseur plus âgé qui vous a supervisé et écrivez certaines caractéristiques de ce dernier qui vous ont interpellé en raison de ses attitudes.
info_outline Consigne : cliquez maintenant sur les images ci-dessous pour découvrir les caractéristiques de chacune des quatre générations afin de voir si vos réponses font partie des caractéristiques qui sont plus spécifiques à l’une ou l’autre de ces générations.
info_outline Consignes :
Note : Vos réponses ne sont pas sauvegardées.
Les baby-boomers se sont vus obligés d’apprendre à employer la technologie, car elle fait partie intégrante de la vie des jeunes. Les baby-boomers peuvent être réticents à utiliser la technologie, car ils sont moins à l’aise à le faire. Les jeunes sont parfois impatients devant cet inconfort.
Les baby-boomers suivent les règles établies par la gestion supérieure. Les jeunes remettent en question les façons de faire des gestionnaires ou superviseurs. Ils argumentent, partagent leur point de vue et font connaître leurs opinions dans un désir d’innover et de créer de nouvelles structures. Les baby-boomers interprètent ce comportement comme un manque de respect.
Les baby-boomers déploient beaucoup d’énergie au travail sans compter leurs heures. Ils sacrifient leur vie familiale afin de se dévouer entièrement à réaliser les tâches exigées par le patron. Les jeunes recherchent un équilibre travail-famille tout en étant soucieux d’offrir un bon rendement et de développer leurs compétences au travail. Les baby-boomers interprètent parfois ces comportements comme de la paresse et un manque d’engagement.
Les baby-boomers ont un grand respect pour l’autorité et la hiérarchie et adoptent plus facilement un style autoritaire. Les jeunes s’attendent à une relation égalitaire. La hiérarchie n’est pas importante et les compétences du supérieur sont plus importantes que son statut dans le milieu. Les baby-boomers ont de la difficulté à voir les jeunes remettre en question l’autorité et perçoivent cela comme un manque de respect.
Les baby-boomers sont motivés par une gratification personnelle en offrant le meilleur d’eux-mêmes au travail. Les jeunes ont besoin de valorisation sur une base continue afin de garder leur motivation. Ils ont soif de connaissances, posent des questions et souhaitent recevoir des réponses immédiates. Ils veulent apprendre et être bien encadrés pour relever des défis. Les baby-boomers perçoivent parfois cela comme un manque de politesse.
Comme on vient de le voir, les différences intergénérationnelles sont source de conflits, car elles mènent à une divergence de perspective. Valoriser ces différences est un pas dans la bonne direction pour réduire les conflits avec vos stagiaires.
Les causes organisationnelles doivent être abordées dans un milieu de soins, car ce sont souvent des causes qui présagent des conflits. Elles peuvent être liées à divers aspects du milieu ou du travail tels que l’environnement, la charge de travail et les politiques, etc.
info_outline Consigne : cliquez à tour de rôle sur chacun des cercles pour en apprendre davantage sur les causes organisationnelles les plus souvent citées dans les écrits.
Voici quelques aspects qui rendent un environnement propice au conflit dans cette catégorie :
Références
Voici quelques aspects qui rendent un environnement propice au conflit dans cette catégorie :
Références
Voici quelques aspects qui rendent un environnement propice au conflit dans cette catégorie :
Références
Voici quelques aspects qui rendent un environnement propice au conflit dans cette catégorie :
Références
Peu d’organisations mettent en place des protocoles de gestion de conflit et en discutent avec leurs employés. Les manquements à ce sujet, comme :
créent une culture d’évitement et suscitent de la confusion chez les professionnels en cause dans une situation conflictuelle, tout en accélérant l’escalade du conflit.
Référence
Plusieurs causes énumérées ci-haut sont plus susceptibles d’être présentes également en supervision. Elles sont plus souvent liées aux tâches administratives qui consistent notamment à bien planifier le stage en expliquant au stagiaire le fonctionnement du stage, en présentant des protocoles clairs, en exigeant de ce dernier une charge de travail adéquate pour son niveau et en déterminant à l’avance les stratégies de communication (rencontres, format, etc.).
Les autres fonctions du superviseur, soit l’éducation et le soutien, permettront aussi de réduire les conflits en proposant des méthodes de rétroaction claires et en établissant un climat sain permettant de discuter des préoccupations de chacun (voir l’unité 5).
info_outline Consignes :
Relisez les réponses que vous avez fournies au début de cette unité sur les causes de votre conflit.
Vous avez peut-être été en mesure d’ajouter d’autres causes qui ont soit déclenché le conflit ou fait en sorte que ce dernier a escaladé dans le temps. Cette réflexion permet de réaliser que les conflits sont souvent multifactoriels.
La recherche des causes du conflit est une étape cruciale dans la compréhension et la gestion d’un conflit. Voici les principales causes sur lesquelles on doit s’interroger :
Il vous sera possible d’accéder à l’atelier en tout temps selon vos disponibilités à partir de la date du début et jusqu’à la date de fin de l’atelier comme indiqué dans le calendrier de formation. Les ateliers ont lieu trois fois par année.
Non, vous n’êtes pas tenu de compléter une formation que vous avez commencée. Toutefois, pour obtenir une attestation, vous devrez avoir réussi l’examen final, avoir consulté le contenu des diverses unités et effectué les activités qui y sont présentées.
Cet atelier pourrait exiger un total d’environ sept (7) heures de travail. Toutefois, cette période peut varier d’un apprenant à l’autre.
Vous êtes invité à passer un examen à choix multiples afin de valider vos connaissances lors duquel vous pourrez consulter le contenu de l’atelier au besoin. La réussite de cet examen est nécessaire pour obtenir l’attestation de participation.
Vous avez droit à deux (2) tentatives pour la réussite de l’examen. Lorsque vous avez complété l’examen, vous devez appuyer sur le bouton « Terminé » au bas de la page. Un message vous indiquera si vous avez réussi ou échoué l’examen. Une note de 60 % est nécessaire pour la réussite de l’examen. Si vous avez échoué, vous aurez droit à ce moment à une 2e tentative pour reprendre l’examen.
Pour obtenir une attestation de participation, vous devrez obtenir une note de passage de plus de 60 %, avoir consulté le contenu des diverses unités et réalisé les activités qui y sont présentées. Le CNFS émettra une attestation de participation aux participants qui auront répondu à ces critères. L’attestation sera disponible dans votre compte CNFS sous l’onglet « Mon cheminement » après avoir complété l’examen final.
Un soutien technique est disponible gratuitement aux heures régulières de bureau de l’Université d’Ottawa pour toute la durée des ateliers. Veuillez remplir le formulaire à cet effet.
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