Dans cette unité, vous serez appelé à réfléchir sur des stratégies que vous pouvez mettre en place pour établir et maintenir une bonne relation de confiance en abordant les éléments clés qui facilitent ou entravent la relation de confiance.
Les écrits rapportent un certain nombre de facteurs qui ont une influence sur la relation de confiance.
Le superviseur et le stagiaire contribuent chacun à leur façon à bâtir cette relation pour être en mesure de bien communiquer et d’installer une compréhension mutuelle. Leurs caractéristiques individuelles, telles que leur genre, leurs qualités, leurs motivations, leurs valeurs et bien d’autres éléments, viendront bien sûr interagir sur cette relation. Les frontières de la relation aideront à maintenir une relation saine.
info_outline Consigne : cliquez sur les symboles sur le superviseur et sur la stagiaire pour dévoiler les caractéristiques ayant une influence sur la relation de confiance.
Vos qualités, valeurs, intérêts, traits de personnalité
Votre style de supervision, de leadership, de soutien, d’attachement
Capacité à gérer leur stress
Leurs qualités, valeurs, intérêts, traits de personnalité
Leur genre
Leurs motivations
En vous interrogeant sur les frontières, vos qualités, votre style et en comprenant mieux les caractéristiques de votre stagiaire, vous serez en mesure de mettre des stratégies en place pour maintenir une bonne relation de confiance.
Les fonctions (administratives (.pdf, 408 Ko), éducatives (.pdf, 237 Ko), de soutien (.pdf, 133 Ko)) que le superviseur doit assumer peuvent s’actualiser si une relation de confiance est d’abord établie entre le superviseur et son stagiaire. Voilà qui nous amène à parler des frontières relationnelles.
Le but de la relation professionnelle entre le superviseur et le stagiaire demeure l’amélioration de l’apprentissage du stagiaire et le développement de ses compétences. Cela n’exclut pas la possibilité que la supervision se déroule dans un esprit amical! Il n’en demeure pas moins que la ligne entre la relation amicale et professionnelle est floue et pose un défi réel au superviseur.
Comment faites-vous pour situer les limites professionnelles avec votre stagiaire et les maintenir?
info_outline Consigne : Écrivez vos réponses et vous pourrez de nouveau les consulter à la fin de cette section pour voir si vous modifieriez vos stratégies.
La relation superviseur-stagiaire impose des frontières qui, lorsqu’elles sont bien reconnues, vont servir à améliorer et à encadrer cette relation. Afin de bâtir une relation de confiance solide, il faut établir avec le stagiaire des règles et des limites relativement à cette relation, et ce, dès le début du stage. Ces dernières serviront de guide pour déterminer les attentes mutuelles de chaque partie en matière de soutien.
Les frontières professionnelles créent de la constance dans le processus de supervision. Le fait de maintenir des limites professionnelles génère la confiance, ce qui à son tour engendre une relation favorisant l’avancement [Traduction libre]. La relation ne peut se développer que si le niveau de confiance est suffisant. Quand les deux parties se sentent en confiance, elles peuvent alors entretenir une conversation franche et ouverte.
Regardons quelques exemples de relation pour approfondir la réflexion sur le sujet.
info_outline Consignes :
La plupart d’entre vous avez sans doute estimé que la situation démontrait une relation qui a dépassé les limites professionnelles. La relation semble se déplacer vers une relation amicale. Voici les indices qui peuvent nous indiquer que c’est le cas :
Nous vous présentons une autre vidéo qui vous permettra de poursuivre votre réflexion sur la notion de frontières professionnelles, avant de voir les risques que peuvent occasionner un dépassement des limites relationnelles.
info_outline Consignes :
Encore une fois, la plupart d’entre vous avez sans doute estimé que la situation démontrait une relation qui a dépassé les limites professionnelles. La relation semble se déplacer vers une relation d’aide (psychothérapie). Voici les indices qui peuvent nous indiquer que c’est le cas :
Le superviseur a comme fonction de maximiser l’apprentissage du stagiaire en créant un climat positif d’apprentissage. Il adopte un rôle d’éducation pour développer les compétences du stagiaire, mais aussi de soutien, notamment en l’aidant à augmenter sa confiance et à gérer le stress lié à l’apprentissage et à la nouveauté du milieu.
Mais parfois, en adoptant ce rôle de soutien, la relation se déplace progressivement, à notre insu, vers une relation plus personnelle. Ceci ne constitue pas en soi une violation de la relation, mais cela occasionne des risques. Les rôles de chacun deviennent moins clairs. Le superviseur, en aidant le stagiaire à gérer ses émotions, doit être conscient des risques à le soutenir sur le plan individuel.
Il importe de bien distinguer trois formes de relation qui dépendent principalement de l’espace « psychologique », c’est-à-dire du degré de familiarité qui les unit.
info_outline Consigne : cliquez sur le début des phrases suivantes pour comparer les trois formes de relation.
La vignette clinique qui suit permet d’ailleurs d’approfondir la différence entre la relation de supervision et de counseling et de saisir comment la frontière entre les deux est souvent mince.
info_outline Consigne : cliquez sur le dossier et lisez la vignette.
Sylvain est un stagiaire en milieu pédiatrique. Son superviseur constate qu’il n’utilise pas les installations permanentes (balançoire, glissade, tunnel) dans ses activités thérapeutiques avec les enfants. Le superviseur en fait la remarque à Sylvain, qui prend alors conscience, par la voie du souvenir, des effets d’un incident familial personnel non résolu sur son mode de fonctionnement. Il raconte qu’en tant qu’aîné de la famille, il devait autrefois veiller sur sa jeune sœur intrépide au parc. Un jour, cette dernière a grimpé sur une balançoire et a fait une chute qui s’est soldée par une fracture ouverte au bras. Sylvain s’est longtemps reproché son manque de vigilance et s’est senti responsable de cet accident.
Les explications suivantes aident à comprendre l’intervention du superviseur :
Dans la relation de supervision, le superviseur a souligné à Sylvain son attitude d’évitement, ce qui a favorisé une prise de conscience chez le stagiaire. C’était là son rôle. Il incombe au superviseur d’encourager l’ouverture et la compréhension de ses comportements. De cette façon, le stagiaire se sent accepté et respecté, ce qui l’aide à dépasser ses limites et ses réticences.
Dans la relation de counseling en psychothérapie, la difficulté de Sylvain aurait été traitée différemment. Le psychothérapeute se serait peut-être préoccupé de sa culpabilité à la suite de l’incident, du soutien alors recherché auprès de ses parents, ainsi que des conséquences de cet incident sur sa vie personnelle et professionnelle.
Les limites : En supervision, le superviseur est là pour entendre, favoriser la prise de conscience et analyser les interventions possibles face aux comportements inadaptés. Son rôle n’est pas de traiter la source initiale du problème, mais bien de l’amener à la conscience du stagiaire qui pourra choisir un comportement mieux adapté à la situation.
Soulignons qu’aucune modification ne peut être apportée à un comportement sans une prise de conscience préalable. Sans cet éclairage, le stagiaire risque d’adopter un comportement tout aussi conditionné que son comportement initial, uniquement dans le but de se conformer aux exigences du stage ou aux attentes du superviseur.
Après avoir visionné les deux vidéos et lu la vignette clinique, pouvez-vous nommer trois risques à dépasser les limites relationnelles pour le superviseur?
Rétroaction
info_outline Consignes :
La question suivante peut aider le superviseur à demeurer dans les limites de son rôle :
Nous vous avons demandé au début de cette section : Comment faites-vous pour situer les limites professionnelles avec votre stagiaire et les maintenir? Revoyez vos réponses ci-dessous et bonifiez-les au besoin.
Certains d’entre vous avez possiblement bonifié vos réponses. Les limites professionnelles que nous établissons nous sont propres et dépendent du contexte, de notre style de supervision, de la culture et de notre personnalité. Certains vont placer des limites plus strictes que d’autres. La section précédente visait surtout à vous faire prendre conscience qu’il est pertinent de prendre un temps de réflexion pour se positionner sur le sujet et de reconnaître les risques inhérents à dépasser les frontières professionnelles.
La plupart des programmes de formation des professionnels de la santé n’enseignent pas les principes et stratégies d’encadrement de stagiaires à leurs étudiants. C’est pourquoi il est fréquent que les professionnels de la santé qui supervisent pour la première fois ne soient pas outillés pour le faire. C’est en supervisant qu’ils constatent les qualités qu’ils possèdent déjà ainsi que celles qu’ils devraient améliorer ou développer.
La vidéo suivante présente une situation problématique vécue par un stagiaire.
info_outline Consignes :
Transcription (.pdf, 141 Ko)
Quelles sont les qualités que possède la superviseure de Yostina?
Quelles sont les qualités sur lesquelles la superviseure devrait travailler?
Comment la superviseure pourrait-elle rectifier la situation?
Vous constatez que Yostina se sent peu en confiance dans son stage, et ce, malgré l’expertise clinique de sa superviseure. Cela démontre l’importance des qualités interpersonnelles. Que faut-il pour être un bon superviseur? Plusieurs études ont été effectuées afin de déterminer les qualités les plus importantes et les pires défauts des superviseurs selon la perspective des stagiaires.
info_outline Consignes :
En lisant cette liste, vous avez probablement reconnu plusieurs de vos qualités. Avez-vous identifié des éléments que vous aimeriez travailler?
Il est préférable de se fixer un idéal à atteindre et de travailler les qualités qu’on souhaite développer, une à la fois. Certaines qualités sont innées et d’autres ont été acquises au fil de nos expériences de vie personnelle et professionnelle. Comme Paris ne s’est pas fait en un jour, il importe de travailler une qualité à la fois : ce sont tous les petits pas qui nous mènent à la destination voulue.
Si vous désirez approfondir votre réflexion, lisez le document Les pires des défauts d’un superviseur selon les stagiaires (.pdf, 223 Ko) qui indique les défauts qui nuisent à la relation avec le stagiaire.
Votre style détermine l’approche que vous adoptez avec votre stagiaire. Une réflexion sur votre style de supervision permettra, tout comme la réflexion sur vos qualités, de mieux vous connaître et de comprendre votre facilité ou votre difficulté à créer une relation de confiance afin d’ajuster et de bonifier votre approche au besoin.
La notion de styles diffère d’un auteur à l’autre. Nous allons donc vous présenter trois formes de styles sur lesquels il est pertinent d’amorcer une réflexion :
Le leadership en supervision se définit comme une relation dans laquelle une personne ayant plus d’expertise (le superviseur=leader) va aider, diriger, influencer un stagiaire dans l’atteinte d’objectifs communs. Le leadership s’actualise par un ensemble de comportements par lequel le leader a développé ses capacités à :
Cette façon d’offrir un soutien au stagiaire va lui procurer un sentiment de sécurité et réduire son stress.
Plusieurs styles de leadership sont utilisés pour influencer les comportements du stagiaire. Voici les styles les plus populaires selon Khan et al. (2015) :
Lewin, Lippit et White ont présenté en 1939 ces styles de leadership, qui sont toujours actuels.
Découvrez maintenant en détail les caractéristiques de chacun de ces styles, les moments où il est jugé pertinent de les utiliser ainsi que les avantages et les désavantages d’adopter chacun de ces styles en supervision.
info_outline Consigne : cliquez sur les boîtes pour afficher les caractéristiques de ces trois styles.
Référence
info_outline Consignes :
Maintenant que vous connaissez plus en détail votre style de leadership, croyez-vous qu’il est le plus pertinent à adopter en supervision? Justifiez ici votre réponse et découvrez ensuite notre rétroaction.
Il importe de retenir qu’il n’y a pas vraiment de meilleur style à adopter, car celui-ci dépend toujours du contexte. Tous les styles ont des avantages et des désavantages et vous ne devez pas rester campé dans un style, mais plutôt tenter d’utiliser les différents styles dans différentes situations. Il peut aussi être pertinent de retenir que la génération X s’oppose au style de leadership autocratique.
Le style démocratique doit être utilisé autant que possible, car il respecte les principes d’andragogie qui doivent être appliqués en supervision et il procure souvent un plus grand sentiment de satisfaction au stagiaire.
Le style de superviseur qui aborde la notion de soutien a été initié par Gatfield en 2005.
Ce type de style est associé à différentes approches que le superviseur peut adopter, pouvant être représentées par le schéma qui suit. On peut déceler les similitudes avec les styles de leadership que nous venons de décrire ci-haut.
Téléchargez la version imprimable de cette activité (.pdf, 289 Ko).
info_outline Consignes :
Référence
Maintenant que vous connaissez mieux ces quatre styles, lequel vous semble le plus pertinent à adopter avec votre stagiaire et pourquoi?
Les écrits semblent révéler que les superviseurs utilisent souvent le style pastoral (soutien élevé et peu de structure). Quant à eux, les stagiaires (étudiants de maîtrise) espèrent que les superviseurs utiliseront plus le style contractuel (soutien élevé et structure élevée).
Gatfield (2005), cité dans Boehe (2016) indique que le style contractuel (soutien élevé et structure élevée) est le style qui permet d’obtenir de meilleures retombées sur le plan du temps exigé, des résultats et du processus de supervision.
Comme pour les styles de leadership, le superviseur est appelé à changer de style de soutien selon le contexte, mais il a tout de même un style préféré.
Comme mentionné précédemment, la qualité de la relation ne dépend pas que du superviseur. Les caractéristiques du stagiaire sont aussi déterminantes dans le développement et le maintien de la relation de confiance.
Selon les caractéristiques du stagiaire, le superviseur trouvera plus facile ou difficile d’établir la relation de confiance. Voyons quelques-unes de ces caractéristiques et la façon d’agir afin de faciliter le développement de la relation de confiance.
La relation de confiance est influencée par le niveau de stress vécu par le stagiaire. En situation de stage, les stagiaires se sentent vulnérables. Ils ont peur de ne pas être à la hauteur ou d’être incompétents face à la tâche. Le stagiaire novice tend à avoir peu de confiance en lui et cela le porte à se montrer sur la défensive, car il craint de dévoiler ses lacunes.
Pour diminuer le stress, le superviseur peut rappeler au stagiaire que l’erreur fait partie du processus d’apprentissage. Plus le stagiaire est en mesure de gérer l’anxiété liée au stage, mieux la relation s’en portera. Dans son rôle de soutien, le superviseur doit aider le stagiaire à gérer ses émotions pour maximiser son processus d’apprentissage, mais aussi pour faciliter les interactions entre eux. Les stagiaires qui ont un niveau d’anxiété plus faible rapportent vivre une relation plus saine avec leur superviseur.
« L’erreur fait partie du processus d’apprentissage »
L’anxiété agit négativement sur :
Yerkes et Dodson présentaient cette courbe d’apprentissage du U inversé qui illustre bien l’effet du stress sur le rendement.
Les deux premiers éléments, l’apprentissage et le rendement, n’auront pas beaucoup d’incidence négative sur la qualité de la relation de confiance. Toutefois, ce sont des éléments clés en supervision. Par ailleurs, le niveau d’engagement sera affecté par le niveau de stress ressenti par le stagiaire. Les stagiaires qui rapportent ressentir moins d’anxiété se disent plus satisfaits de la relation vécue avec leur superviseur.
Comment pouvez-vous réduire le stress chez votre stagiaire afin de maintenir une bonne relation de confiance? Avez-vous des stratégies que vous mettez parfois en place avec vos stagiaires?
info_outline Consigne : cliquez sur les flèches pour naviguer d’une stratégie à l’autre.
Référence
Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez vous inscrire à notre atelier Agir sur les facteurs d’apprentissage dans lequel nous détaillons l’influence du stress sur l’apprentissage et où nous présentons des outils pour aider le stagiaire à gérer son stress. L’outil Visualisation est utile pour donner des conseils à vos étudiants en ce sens.
Aussi appelée « imagerie mentale », la visualisation est une technique qui consiste à simuler mentalement une situation réelle ou fictive. Utilisée tantôt en psychologie (p. ex. pour surmonter un traumatisme), tantôt en entraînement sportif (p. ex. pour améliorer la performance d’un athlète), cette méthode permet de se représenter un évènement qui a eu lieu ou qui aura lieu, cela dans le but de changer sa perception de la réalité. Cette méthode peut être utilisée pour préparer le stagiaire à vivre une situation particulièrement angoissante en raison de la nouveauté qu’elle représente ou de son niveau de complexité. Cette représentation mentale engendre des émotions chez le stagiaire, qu’il peut ensuite apprendre à maîtriser afin de se sentir plus apte à affronter la réalité.
La visualisation peut se faire seul ou en présence du superviseur. Dans le premier cas, le stagiaire détermine lui-même ce qu’il cherche à atteindre. Par exemple, s’il devient nerveux lorsqu’il doit se présenter à un nouveau patient, il peut s’imaginer exécuter cette tâche autant de fois que nécessaire, mais avec des patients différents. Éventuellement, la situation lui sera plus familière et la nervosité diminuera peu à peu. Dans le deuxième cas, le superviseur, en accompagnant le stagiaire, pourra lui suggérer des situations qui le sortent de sa zone de confort. Le superviseur mettra alors le stagiaire en confiance à travers des situations qui lui sont inconnues.
Le stagiaire peut emprunter l’une ou l’autre de ces perspectives : acteur ou spectateur. En étant acteur, le stagiaire ressent subjectivement les sensations physiques et sensorielles. En étant spectateur, il vit objectivement la situation, dans le but de l’analyser.
Référence
Boulé, C. (2017). La visualisation: technique miracle pour réduire le stress? Récupéré le 22 juillet 2019 sur le site de la revue Châtelaine : https://fr.chatelaine.com/sante/psychologie/la-visualisation/
Hafford-Letchfield, T. et Huss, E. (2018). Putting you in the picture: the use of visual imagery in social work supervision, European Journal of Social Work, 21(3), 441-453.
Ji, L. J., Burnett Heyes, S., MacLeod, C. et Holmes, E. A. (2016). Emotional Mental Imagery as Simulation of Reality: Fear and Beyond—A Tribute to Peter Lang, Behavior Therapy, 47, 702-719.
Moro, R. R., Scherer R., Ng, K-M. et Berwick, A. C. (2016). Addressing Personalization Issues with Trainees Using Solution-Focused Supervision, International Journal of Solution-Focused Practices, 4(1), 10-19.
Scaife, J. (2019). Supervision in Clinical Practice: A Practitioner’s Guide, Oxon, Royaume-Uni et New York, NY: Routledge.
La relation repose bien sûr sur une confiance mutuelle. La capacité d’un stagiaire à faire confiance à son superviseur sera accentuée s’il perçoit les nouvelles situations comme des occasions favorables et qu’il se sent capable de maîtriser la situation clinique (p. ex. être capable d’agir). Plus le stagiaire fait confiance à son superviseur, plus ce dernier a le goût de s'investir dans la relation.
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Le stagiaire va d’ailleurs développer sa confiance plus facilement envers son superviseur si ce dernier :
Référence
Comme discuté ci-haut, le style d’attachement du stagiaire est aussi un facteur qui influencera le niveau de confiance du stagiaire à établir une relation de confiance avec son superviseur. Bien d’autres caractéristiques du superviseur et du stagiaire peuvent d’ailleurs influencer positivement ou négativement la relation. Nous verrons certains autres de ces facteurs sous forme de défis à l’Unité 4.
Certaines études ont démontré que les stagiaires présentaient des niveaux de confiance différents en leurs compétences, selon leur genre. En effet, à des niveaux égaux de compétences, les femmes ont tendance à sous-estimer leurs habiletés alors que les hommes les surestiment. Toutefois, une autre étude n’a révélé aucune différence entre l’autoévaluation des hommes et des femmes. Malgré les contradictions, ces résultats nous appellent à reconnaître que le genre pourrait marquer l’approche utilisée pour entrer en relation de supervision avec le stagiaire.
Cette relation pourrait aussi être influencée par votre genre et votre perception du genre du stagiaire. Les superviseures femmes auraient tendance à accorder plus d’importance que les superviseurs hommes à la qualité de la relation avec le stagiaire. Des deux côtés, les superviseurs adopteraient des stratégies différentes selon le genre du stagiaire. En tant que superviseur, il importe de se questionner à propos de l’effet de notre genre sur l’encadrement et la relation avec le stagiaire.
Découvrez les concepts clés qui vous rappellent des caractéristiques importantes du superviseur et du stagiaire qui influencent la relation de confiance.
Nous avons vu à l’Unité 2 divers éléments sur lesquels vous êtes invité à réfléchir pour améliorer la qualité de la relation de confiance. L’Unité 3 abordera un élément qui est central à la relation, soit la communication.
Découvrez l’un des piliers de la relation de confiance.