Énoncés |
Réponses |
1. Se contente d'appliquer des « recettes ».
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui se contente d'appliquer des « recettes ».
Sans raisonnement clinique, le stagiaire suit toujours la même procédure sans tenir compte des particularités propres à une situation donnée, comme s'il s'agissait d'une recette qu'il connait par cœur. Il pose ainsi des gestes sans questionner leur pertinence (School of Nursing and Midwifery, University of Newcastle, 2009). |
VraiFaux |
2. Examine tous les aspects du problème avant de se prononcer.
Faux : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui n'examine pas tous les aspects du problème avant de se prononcer.
Le fait d'examiner le problème dans sa totalité et d'émettre différentes hypothèses (pour ensuite les éliminer) permet d'établir des liens entre différentes causes. Cela démontre une maitrise du raisonnement clinique (Kovacs et Croskerry, 1999). |
VraiFaux |
3. Est toujours dépendant des autres.
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui est toujours dépendant des autres.
Sans raisonnement clinique, le stagiaire n'est pas en mesure de résoudre seul des problèmes plus complexes. Par conséquent, il aura sans cesse recours aux autres et se fiera toujours à leur jugement (School of Nursing and Midwifery, University of Newcastle, 2009). |
VraiFaux |
4. Ajuste sa méthode à chaque patient.
Faux : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui n'ajuste pas sa méthode à chaque patient.
Le fait de ne pas avoir peurd'adapter des méthodes apprises selon la condition du patient démontre que le stagiaire fait appel à son raisonnement clinique. Cela exige de faire des liens entre diverses données. |
VraiFaux |
5. N'a pas d'approche globale dans ses interventions avec le patient.
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui n'a pas d'approche globale dans ses interventions avec le patient.
Sans raisonnement clinique, le stagiaire ne considère pas un problème dans son ensemble. Il ne fera pas de lien, par exemple, entre une blessure et une perte de fonction. Il se contentera d'appliquer les interventions apprises en classe pour chaque problème de manière distincte. |
VraiFaux |
6. Applique toujours la même démarche.
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui applique toujours la même démarche.
Le stagiaire suit une démarche identique dans tous les cas, sans justification à l'appui. Par exemple, si une maladie ou une condition est particulièrement courante, le stagiaire aura tendance à appliquer la même démarche à toute personne présentant des symptômes ou des attitudes similaires (Charlin, cité par Garnier, 2010). |
VraiFaux |
7. Pose peu ou trop de questions.
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui pose peu ou trop de questions.
Il se peut que le stagiaire manque de connaissances pour résoudre un problème. Il pourrait alors poser peu de questions afin de ne pas avouer son ignorance. En revanche, il pourrait aussi poser trop de questions parce qu'il ne sait pas comment aller chercher les informations nécessaires autrement et qu'il est complètement dépassé par la condition du patient. |
VraiFaux |
8. Se renseigne auprès de son superviseur lorsque survient une situation complexe.
Faux : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui ne se renseigne pas auprès de son superviseur lorsque survient une situation complexe.
Le stagiaire quifait preuve d'intégrité intellectuelle en reconnaissant qu'une situation donnée dépasse ses connaissances utilise son raisonnement clinique. Il tente d'examiner toutes les possibilités au lieu de ne considérer que celles qu'il connait déjà (School of Nursing and Midwifery, University of Newcastle, 2009). |
VraiFaux |
9. Peut commettre des erreurs.
Vrai : Sans raisonnement clinique, le stagiaire est une personne qui peut commettre des erreurs
Si le stagiaire ne tient pas compte de tous les éléments d’un problème ou d’une situation, s’il est désorganisé et saute trop rapidement aux conclusions, il est plus à même de faire des erreurs. Il est notamment exposé à un haut risque de biais de réflexion* (Graber, Franklin et Gordon, 2005). |
VraiFaux |