Le modèle de supervision d’un groupe de stagiaires
Unité 6.1 - Présentation générale du modèle

Vrai : Un seul superviseur est rémunéré pour superviser plusieurs stagiaires. De plus, la charge de travail du superviseur est répartie entre les stagiaires qui peuvent, en fonction de leurs habiletés, accomplir plus de travail que ce que le superviseur leur avait initialement attribué.

Vrai : Les stagiaires vont devenir des partenaires dans le développement de leurs apprentissages. Ils vont se consulter pour faciliter leur processus de décision clinique. La communication continue sera au cœur de cette collaboration.

Vrai : Les stagiaires sont exposés à plus de patients puisqu’ils entendent parler de problématiques liées à une plus grande variété de cas lors des discussions de groupe. Ils participent à des échanges divers et ont un apport de connaissances accrues.

Vrai : Les stagiaires peuvent constamment confier leurs difficultés liées au stage à leurs collègues. Ces derniers sont en mesure de suggérer des moyens efficaces pour aider leurs collègues à gérer une situation qu’ils ont possiblement déjà vécue. Le soutien du groupe favorise l’adaptation au milieu de stage et aide à faire face à des situations anxiogènes. Plusieurs études sur la supervision de groupe rapportent que l’apprentissage en groupe aide au développement de l’empathie et des habiletés de relation d’aide chez les stagiaires.

Vrai : Les stagiaires peuvent valider de façon quasi constante leurs idées auprès de leurs pairs. Les mauvaises interprétations ou perceptions des autres ou des situations sont mises en évidence. Ils réalisent que leur raisonnement clinique leur permet de prendre de bonnes décisions.

Faux : Le stagiaire rencontre le superviseur seul à seul périodiquement. Néanmoins, beaucoup de discussions ont lieu en groupe. Il faut aussi se rappeler que les besoins dans ce type de supervision sont différents, car les stagiaires ont rapidement accès à de la rétroaction de leurs pairs.

Vrai : La communication entre les stagiaires est facilitée, car les explications sont souvent plus faciles à comprendre en raison du langage adapté à leur niveau. Elle est aussi plus rapidement accessible. La rétroaction entre collègues permet de développer des perceptions plus justes de soi, de l’empathie et des notions de respect. Les stagiaires évacuent plus rapidement les fausses perceptions qu’ils ont d’eux-mêmes en validant ces dernières auprès de leurs pairs.

Vrai : La motivation des stagiaires est augmentée puisque chaque stagiaire a un rôle à jouer dans l’équipe. Les stagiaires se soutiennent les uns et les autres pour maintenir une équipe dynamique qui vise à optimiser les apprentissages de chacun. Dans ce type de supervision, les stagiaires ont de plus grandes responsabilités, ce qui les motive à prendre en main leur apprentissage.

Faux : Les stagiaires ont plusieurs modèles sur lesquels ils peuvent façonner leur identité professionnelle. Le groupe composé de stagiaires de même profession permet au stagiaire de s’identifier plus facilement à cette profession.

Vrai : La rétroaction des pairs est perçue comme moins angoissante. Néanmoins, la critique sur le plan personnel peut être plus difficile à réaliser pour les stagiaires : elle relève alors davantage du rôle du superviseur (p. ex. : un stagiaire toujours en retard).

Vrai : Ce type de supervision rend les stagiaires plus actifs dans leur apprentissage, en plus d’augmenter leur confiance en leur capacité d’apprendre.

Vrai : Le superviseur est appuyé dans son processus de rétroaction par tous les stagiaires qui ont aussi cette responsabilité, ce qui diminue son anxiété. Quant à eux, les stagiaires reçoivent plus souvent de la rétroaction ce qui leur permet d’adopter plus rapidement des comportements qui faciliteront l’atteinte de leurs buts. Les stagiaires vivent aussi moins de stress quand ils réalisent que leurs collègues ont les mêmes préoccupations qu’eux.

Vrai : Plusieurs facteurs augmentent le sentiment de sécurité des stagiaires en supervision de groupes. Nous les verrons dans la prochaine animation.